• Saison 1:

    Une saison courte, trop courte, faite de 12 épisodes seulement et qui s'annonce, au premier abord, banale, comme toutes les séries d'ados. Car on y retrouve tous les clichets les plus énervants: la blonde pas futefute et poufiasse jusqu'à l'os (Buffy); l'intello ringarde à souhait et trop bonne poire (Willow); le looser de base, à l'humour puéril, dragueur sans succés et lourdeau (Alex); la populaire sans vrais amis n'ayant pour seul but que de devenir reine de mai (Cordélia); le beau gosse qui les fait toutes tomber comme des mouches (Angel); et la figure d'autorité anglaise et lassante (Giles). Heureusement, chacun a son "petit truc en plus" qui fait qu'ils ne sont plus de simples clichets, mais des personnages entiers, aux caractères bien distincts et à l'histoire propre. Mais les points positifs sont rattrapés par deux trois choses pas top top telles que les effets spéciaux navrants (excusables parce qu'on est en 1997) et une histoire qui commence de manière trop complexe entre Angel et Buffy. Sinon, les codes de l'angoisse plus que de l'horreur réelle sont au rendez-vous, Joss Whedon s'est bien débrouillé pour un novice. Cependant, je le répéte, saison trop courte, trop peu de choses ont le temps de se passer et la fin passe comme un coup de vent.

    Saison 2:

    (Suite en attente)


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  • Série archiconnu, ayant relancée la mode des vampires, Buffy contre les vampires mérite sont succés et ses éloges.

    Les plus connaisseurs sauront que Buffy est une adaptation d'un film au succés quasi innexistant du fait que ce soit une vrai daube! Mais, Joss Whedon (Monsieur le créateur et réalisateur (et scénariste de temps à autres)) qui avait participé au film (dont il avait finalement quitté le tournage) à décidé de reprende l'histoire qu'il avait écrite et que le cinéma avait détruite d'une désastreuse manière pour en faire une série au succés planétaire et indélébile. Mais comment se fait-il qu'une série adapté d'un film qu'on pourrait qualifié de série B a-t-elle pu obtenir autant d'audience et donné un résultat si surprenant en comparaison? Explications:

    Déjà, le fait de faire une SERIE permettez de développer le scénario qui avait un très fort potentiel du fait que Buffy ait un destin hors du commun et du fait aussi qu'elle ne combatte pas uniquement des vampires. Cela donnait alors carte blanche aux scénaristes qui n'avaient plus qu'à broder des histoires toutes très différentes et passionnantes. Le fait aussi qu'il n'y ai plus que Buffy mais aussi d'autres personnages permettait une évolution sur plusieurs plans qui a permit à nos scénaristes d'encore plus se lâcher sur les épisodes. Je vous en parle de ces scénaristes, et c'est normal car ils sont tous talentueux, trouvant blagues, émotions, péripéties et combats haletants pour notre plus grand plaisir.

    Ensuite, parlons acteurs, car c'est du gratin (de série bien sur):

    Sarah Michelle Gellar (Buffy Summers), jeune actrice (à l'époque) déjà récompensée avant cela par un Ammy Awards de la meilleure jeune actrice dans une série dramatique prouvant son talent.

    L'accompagnent Alison Hannigan (Willow Rosenberg), plongée dans le cinéma et les plateaux depuis sa plus tendre enfance et au talent incontestable (voir Buffy contre les vampires et How I met your mother) qui a rendu Willow très attachante et sympatique mais aussi effrayante et ayant une léger goût pour la torture mentale et physique; et Nicolas Brendon, jamais acteur avant, qui a un fort potentiel comique, c'est d'ailleurs pour ça que le rôle d'Alex lui va si bien.

    Je terminerais par deux derniers, Anthony Stewart Head, anglais d'origine surtoût connu pour les pubs de Nescafé, mais parfait puisque jouant un anglais, et Seth Green, acteur très conpétent de par l'ora qu'il dégage notamment et par son talent incontestable bien sur.

    Finissons bien, finissons avec de la réalisation. Respectant les codes de l'angoisse et de l'horreur parfaitement, retransmettant les émotions avec clarté et nous les faisant ressentir, Joss Whedon a bien fait de s'y mettre.

    Un conseil donc, regardez, car même si (je ne l'ai pas précisé) les effets spéciaux laissent à désirer (on est tout de même en 1997), c'est une très bonne série, riche et passionnante dans laquelle tout le monde trouve son compte.


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  • Résumé: Meg s'installe avec sa fille dans une immense maison d'un quartier huppé de l'ouest de New York. Particularité de la maison: une piéce de sureté au dernier étage, la "panic room", un véritable bunker où se réfugier en cas de menace extérieure. L'intrusion de 3 cambrioleurs les oblige à s'y précipiter dés le premier soir. Commence alors un terrible jeu du chat et de la souris...

    David Fincher nous offre encore une oeuvre digne de ce nom. Avec ce Panic room il nous enferme, nous surprend, s'amuse avec nos nerfs et ce du début à la fin. Aussi haletant qu'un Hitchcock et aussi bien maitrisé, ce film est un régal. Jodie Foster nous fait une nouvelle démonstration de son talent, elle est superbe, tendue à l'extréme, sa performance est à salué. Ses "partenaires", les voleurs et plus particuliérement Foster Withaker sont tout aussi bons et tiennent parfaitement leur rôle.

    La caméra est libre comme l'air, rentrant dans les murs, dans tous les obstacles infranchissables elle est le seul être libre mais pourtant elle nous laisse enfermés.

    David Fincher est un maître du cinéma, il le prouve encore une fois, et il arrive à dépasser le maître du thriller, Hitchcock lui-même.


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  • Ce blog est dédié à la critique de film. J'essaie de porter le regard le plus objectif sur chaque film et de les critiquer selon mon point de vue de cinéphile. J'espère attiser la curiosité de chacun, que la critique soit positive ou négative, et réussir à faire aimer le cinéma au plus grand nombre de personnes.

    Bonne lecture et bons visionnages (si l'envie vous prend de voir les films critiqués) et n'hésitez pas à critiquer (les films s'entend), on est là pour ça!

    L.D


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  • Résumé de l'oeuvre:

    Karen est une jeune réfugiée allemande qui va se marier avec un italien. Celui-ci va l'emmener sur son île natale, Stromboli, où elle devra s'habituer à une vie rustique et réussir à se faire accepter par les autres femmes.

     

    Dans ce Stromboli, Ingrid Bergman se retrouve enrôlée part Roberto Rossellini (son futur mari (voir partie anecdotes)) sur la magnifique île de Stromboli. Mais si l’île est magnifique, ce n’est pas le cas du film dans son intégralité. Car sur Stromboli le temps passe aussi lentement que chez nous et le seul écran que l’on regarde alors est celui de notre montre. Et tout ça c’est principalement la faute de Ingrid Bergman qui, si elle était assurément une très grande actrice, ne nous retransmet absolument pas les sentiments négatifs de son personnage, alors que c’est là qu’est placé tout l’esprit du film. Il faut dire que le scénario n’aide pas plus car il est en effet difficile de mettre de l’émotion quand des dialogues pour la plupart assez creux et sans intérêt. Heureusement, on lâche la montre quand le réalisateur commence à y mettre vraiment du sien, nous offrant des prises de vues magnifiques autant sur les décors (naturels s’il vous plait) et la vie quotidienne. Ainsi, certaines scènes très longues, comme la scène de l’éruption ou la scène de pêche, qui pourraient paraître ennuyeuses nous coupent le souffle et nous laisse les bras ballants devant leur beauté. C’est d’ailleurs la réalisation qui permet de nous transmettre la solitude de Karen que l’actrice suédoise nous rend si mal tout le film durant. En revanche, à la fin, soudainement, quand on ne s’y attendait plus, l’actrice, les scénaristes et le réalisateurs allient leurs talents à leurs plus hauts niveaux, nous offrant un dénouement laissant Karen au summum du désespoir, une scène  à vous déchirer le cœur et d’une beauté émotionnelle et artistique impressionnante.

     

    Ce Stromboli est un film magnifique artistiquement qui mérite qu’on en parle, même si il est difficile d’arriver à la fin (mais il le faut puisque c’est le meilleur moment). A voir pour tout cinéphile accomplit.


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