• Nouveau film de Christophe Honoré, ce Bien-aimés est une petite perle de la comédie musicale française qui revit. Honoré ne cesse de nous éblouir d'influences Demiciennes en commençant par l'année 1964, année de démérrage de l'histoire mais aussi année de la sortie des Parapluies de Cherbourg. Cette première partie, débutant dans une année magique pour la comédie musicale, est portée par une Ludivine Sagnier rebelle et pleine de peps. La deuxiéme partie en revanche, portée elle par la mère et la fille Chiara Mastroianni et Catherine Deneuve, se perd, s'éfiloche, le scénario n'est plus. Peut être aussi parce que la présence masculine se fait trop sentir, surtout que les performances des acteurs sont moins à saluées que les performances des actrices. En effet Chiara a hérité du talent de sa mère, l'audace en plus, car la Grande Catherine ne se lasse pas de rester dans ce même rôle de femme insatisfaite (mais digne) et ne nous offre donc aucune surprise. Tout de même, le film, bien qu'au deux parties bien distinctes du sens de la qualité,  se vaut tout du long pour ce qui est de la réalisation; une caméra libre comme l'air et des personnages toujours en mouvement, le tout rythmé par les fraiches mélodies de Alex Beaupai.

    Et voilà, le tour est joué, on aime les Bien-aimés et on retrouve Demy avec un immense bonheur.


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