• The dark shadows : Mais où est passé Burton?!

    Synopsis:

    Barnabas Collins est un vampire qui 200 ans après avoir été enfermé dans un cercueil revient pour aider sa famille qui a de nombreux problèmes financiers.

     

    Tim Burton n'est plus mes amis, ou du moins, il devient encore plus lourdingue qu'avant, toujours avec ce même univers et ces mêmes acteurs, Elena Bonham Carter et Johnny Depp que l'on retrouve sans surprise, maquillés toujours pareils et toujours aussi fous. Si on rigole pas mal à certains moments, Dark shadows n'en reste pas moins un film facile mais pas teenage pour autant, où le choc des cultures/époques refait surface histoire d'en remettre une couche bien grasse et bien étouffante. Les pitites blagues sont bien simples et ne nous font que sourire devant leur impression de déjà vu (du style "faites atteler les chevaux!"
    "Nous n'en avons pas, nous avons une chevrolet"
    Vous me passerez l'expression, mais gros LOL!)
    Le scénario sert de facilité (exemple avec la scène où la mère découvre que sa fille est un loup-garoux et que la fille dit histoire d'expliquer au spectateur son statut : "Ben quoi je suis un loup-garoux on va pas en faire toute une histoire!") histoire d'expliquer un peu tout ce fouillis de gentils tout blancs et de méchantes qui s'effritent (pour comprendre il vaut mieux voir le film), ainsi que le commencement du début de la fin : Barnabas Collins était un gentil petit garçon dont le papa était très riche (et BAM un cliché in your face) qui est devenu très beau (BAM encore un, on s'y serait pas attendu) et qui a larguer une sorcière qui se venge en le maudissant (Pauvre chou! vous n'en avez pas marre des clichés? Si? Dommage il y en a encore!).Finalement il revient presque 200 ans plus tard pour retrouver sa famille et l'aider parce que la famille est la "plus belle des richesses" comme lui avait son papa très riche quant il était un petit garçon" (courage c'est presque fini), mais même si il y arrive pas c'est grave parce que en cas de pépins les Collins feront "ce qu'ils ont toujours fait, ils feront face!" (c'est bon vous pouvez souffler). On notera cependant l'apparition de Alice Cooper qui vient nous agayer le tout de son originalité, bien qu'il reste dans le ton gothique auquel Burton nous a tant habitués.
    Voilà donc Burton qui fait dans la bonne grosse facilité, respectant le code du film de méchants/gentils avec une explication au début, un truc au milieu pour meubler et un combat, un baiser et une phrase de morale pour finir. Nous n'en sommes plus à "Edward aux mains d'argent" ni à "Bettlejuice", mais juste à "The dark shadows".


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